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QUESTIONS CLINIQUES

Les fumeurs peuvent-ils se faire poser des implants

Il est toujours préférable d’arrêter de fumer, pour votre santé en général et pour votre bouche en particulier. Cependant, il n’est pas question de ne pas soigner les fumeurs, qui ont droit eux aussi à retrouver un sourire satisfaisant esthétiquement, pouvoir mâcher, croquer et vivre sans douleurs… Comme pour tous les actes médicaux, le tabac augmente sensiblement les risques d’échec, mais ces derniers restent cependant dans des proportions tout à fait acceptables.

Les diabétiques peuvent-ils se faire poser des implants

Les diabétiques ont eux aussi droit à un sourire de qualité et leur maladie ne doit pas leur faire renoncer à mâcher, croquer, sourire ou vivre sans douleurs dentaires… Nous conseillons évidemment à tout diabétique de suivre un traitement avec l’accompagnement de son médecin, et pas seulement pour se faire poser des implants… le diabète non stabilisé étant dangereux pour l’implantologie, mais également pour toutes les autres aspects de la vie du patient diabétique.

Jusqu’à quel âge peut-on se faire poser des implants

Les indications d’implant ne sont pas fonction de l’âge du patient mais du volume et de la qualité de son os. On peut donc se faire implanter à tout âge, dés que la croissance est terminée et jusqu’à ce que le patient ait envie de profiter d’une bouche en santé.

Combien de temps dure un plan de traitement ?

Seuls les temps de cicatrisations sont incompressibles… les autres délais sont fonction du système d’organisation. Il faut compter 6 à 8 semaines après une chirurgie de gencive ou la pose d’un implant avant de procéder à l’étape suivante.

La pose d’implants est-elle douloureuse ?

Les implants sont posés sous anesthésie locale, sans douleur aucune. Dans les jours qui suivent, il est probable de ressentir certaines tensions, mais ni plus ni moins que lors d’une autre intervention dentaire. Par prudence, le praticien vous prescrira les antalgiques adaptés, mais qui se révèleront la plupart du temps inutiles.

J’ai une mauvaise haleine, est-ce dû aux dents ?

Il est probable que l’halitose (mauvaise haleine) ait pour origine un brossage inadapté, mais il est plus fréquent qu’elle soit due à la bactérie responsable de la maladie parodontale (déchaussement). Il est toujours prudent de consulter un chirurgien dentiste qui saura faire le diagnostic correct et vous proposer une solution satisfaisante.

J’ai un gros abcès douloureux, que faire ?

Il est délicat pour le chirurgien dentiste d’intervenir sur un site aussi affecté. Il est souvent plus prudent de vous prescrire des antalgiques qui réduiront la crise et la douleur, ce qui permettra au praticien d’intervenir avec le geste adapté et efficace quelques jours plus tard.

Pourquoi couronner une dent dévitalisée ?

Parce que la dent dévitalisée est fragilisée car réduite. Elle continuera à subir la pression des autres dents, surtout lors de la mastication et se cassera à terme. Il est alors fort peu probable qu’elle puisse être récupérée et devra être extraite et remplacée par un implant.

Pourquoi déposer une couronne satisfaisante pour traiter un kyste.

Parce qu’il est fort probable que ce granulome poursuivra son expansion jusqu’à détruire tout l’os environnant. Si le praticien vous a proposé de déposer la couronne (et d’accéder au kyste par les canaux de la dent), c’est qu’aucun autre accès au site infecté n’est possible. Une fois cette couronne déposée, il est impossible de la récupérer et il faudra en réaliser une nouvelle, adaptée à la nouvelle morphologie de la dent ainsi retraitée.

Pourquoi remplacer toutes les dents absentes ?

Parce qu’une dent absente va provoquer le déplacement (lent mais inéluctable) de toutes les dents voisines, provoquant ainsi une déstabilisation propice à la prolifération des caries et de la maladie parodontale. De plus, l’os qui tenait la racine va se résorber sans possibilité de se reformer, laissant ainsi échapper les chances de poser un implant à l’avenir.

Le déchaussement est il inéluctable ?

La maladie parodontale (déchaussement) est provoquée par une bactérie dont il est possible de stabiliser l’évolution pas d’éradiquer. On dira donc qu’il est possible de stopper la maladie, mais pas d’en guérir définitivement. Le patient devra donc, a vie, être attentif trois fois par jour à contrôler sa plaque, c’est à dire à intervenir dans sa bouche à l’aide d’outil et de produits recommandés par le praticien. Cette solution est efficace et satisfaisante, mais demande la collaboration active du patient. Ces techniques de prévention sont expliquées en détail à l’onglet « prophylaxie ».

Est-il normal de perdre ses dents, à un certain âge ?

Non, le corps humain est fait pour conserver les dents tout au long de la vie. Les crânes des hommes préhistoriques présentent toutes leurs dents, sans caries. Il faut dire que la présence du sucre dans l’alimentation humaine était inexistante à l’époque. Votre chirurgien dentiste vous recommandera des techniques et des produits qui vous permettront de contrôler votre plaque et empêcher l’apparition de nouvelles caries. Ces techniques de prévention sont expliquées en détail à l’onglet « prophylaxie ».

Est-il normal d’avoir des caries ?

Non, certaines personnes en n’ont aucune. Soit parce qu’elles bénéficient d’un terrain particulièrement favorable, soit parce qu’elles parviennent, avec des techniques et des produits recommandés par le chirurgien dentiste, à empêcher l’action des bactéries responsables de la carie. Ces techniques de prévention sont expliquées en détail à l’onglet « prophylaxie ».

Question devis

Je n’ai pas confiance au devis de mon dentiste

Que cela soit pour un devis, une attitude inadaptée ou un acte médical non satisfaisant, nous vous conseillons de quitter purement et simplement le praticien en qui vous n’avez pas (ou plus) confiance. En effet, une relation médicale satisfaisante ne peut s’appuyer que sur une confiance réelle entre le praticien et son patient. Vous pouvez toujours prendre un autre avis, mais vous n’aurez pas la compétence clinique de trancher si les avis divergent. Et vous devrez alors choisir le praticien… en qui vous aurez le plus confiance.

Ma mutuelle ne rembourse qu’un implant par an…

Et vous souhaitez poser chaque année un implant sur les 5 dont vous avez besoin ? Cette décision bien que rationnelle financièrement n’est pas adaptée à votre cas clinique. En effet, le secteur dans lequel seront posés les implants « reportés » va continuer à se dégrader, les dents voisines poursuivre leur migration, l’os de se résorber… Il toujours est préférable de négocier avec votre mutuelle ou de renoncer au remboursement optimisé que de reporter ce qui s’impose médicalement aujourd’hui. Et si le praticien accepte ce report, on pourra se demander pourquoi il a tenté de vous convaincre de faire aujourd’hui un acte médical qui pouvait attendre 5 ans…

 

Questions organisation

Les dentistes sont contraints à des « cadences infernales »

Nos praticiens sont assistés par 2 assistantes alors que la moyenne est de 0,33 pour les dentistes libéraux (12 000 assistantes pour 38 000 dentistes). Ainsi, nos chirurgiens-dentistes se concentrent exclusivement sur les soins et leurs patients (et non à la comptabilité, les démarches administratives, la stérilisation, l’asepsie, la propreté, les stocks, les achats, la gestion de l’agenda, les règlements, le téléphone, les mutuelles, la Sécu, la banque… tâches pour lesquelles ils ne sont pas formés). Leur temps de travail est limité à 35 heures par semaine.

Les méthodes d’organisation ne sont pas compatibles avec la déontologie

Ces méthodes sont inspirées de celles pratiquées à l’hôpital.

Les dentistes travaillent « à la chaine »

En médecine comme dans beaucoup de secteurs, on ne fait bien que ce que l’on fait souvent. Plus un chirurgien a pratiqué d’opérations, plus vous êtes en sécurité avec lui. En quoi le fait d’avoir un faible nombre d’actes d’expérience serait un gage de qualité ? Le temps consacré à l’acte médical en lui-même et exactement le même qu’en libéral, avec les mêmes protocoles et les mêmes produits ; mais, au lieu de réaliser les tâches administratives ou logistiques (qui prennent 66% du temps d’un praticien non-assisté), nos praticiens se consacrent exclusivement aux soins en bouche, donc en réalise trois fois plus, dans le même temps de travail.

Les assistantes sont moins compétentes que les dentistes

Une secrétaire médicale qualifiée maîtrise bien mieux les systèmes informatiques et les procédures qualités imposés par le Ministère de la Santé, la Sécurité Sociale ou les Mutuelles. Une assistante dentaire qualifiée sera bien plus concentrée, disponible et minutieuse pour assurer la propreté et l’asepsie que le praticien qui devra en plus s’assurer de la bonne réalisation des actes médicaux, de gérer la douleur et être à l’écoute du patient. Ainsi assisté, le praticien se consacrera exclusivement et dans la sérénité au métier qu’il a choisi et pour lequel il a été formé : soigner.

Les dentistes ont tendance au sur-traitement

La Sécurité Sociale réalise des contrôles très rigoureux et efficaces qui protègent (sauf rares exceptions) les patients de ces abus potentiels et ce, dans tous les cabinets français.

Les dentistes font l’objet de pression économique de la direction

La collectivité des chirurgiens-dentistes est représentée par une Commission Odontologique d’Etablissement (inspirée des Commissions Médicales d’Etablissements généralisées à l’hôpital) composée de dentistes élus par leur pairs et qui participent aux travaux d’élaboration des protocoles, au choix des produits et des fournisseurs, à la détermination des méthodes d’organisation.

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